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Le congé de naissance adopté pour 2026

17 décembre 2025 · 4 min de lecture
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Actualités
Le congé de naissance adopté pour 2026
Le congé de naissance fait partie des réformes sociales les plus commentées de ces derniers mois.
Après son adoption par le Parlement, ce nouveau dispositif doit entrer en vigueur en dès le 1er Janvier 2026 et promet de transformer l’accompagnement des parents juste après l’arrivée d’un enfant. L’objectif est clair : offrir un temps supplémentaire, mieux indemnisé, pour permettre aux deux parents d’être réellement présents durant les premières semaines de vie.
Mais malgré l’annonce officielle, beaucoup de zones d’ombre subsistent. Quelle sera exactement sa durée ? Comment fonctionnera l’indemnisation ? Qui pourra en bénéficier ? Et surtout, quel sera l’impact réel de ce nouveau congé sur le congé parental actuel ? Les parents s’interrogent, d’autant que plusieurs modalités doivent encore être précisées par décret.
Dans cet article, on fait le point sur ce que prévoit la réforme, ce qui pourrait encore évoluer, et ce que cela changera concrètement pour les familles à partir de janvier 2026.

Qu’est-ce que le nouveau congé de naissance prévu pour 2026 ?

Le congé de naissance est un nouveau dispositif inscrit dans la loi et destiné à renforcer la présence des parents auprès de leur enfant juste après sa naissance ou son adoption. Il vient s’ajouter aux congés déjà existants (maternité, paternité et adoption), sans s’y substituer.
L’idée du législateur est de créer un temps supplémentaire, mieux indemnisé, pour permettre aux familles de vivre les premières semaines dans de meilleures conditions.
Contrairement au congé parental, qui est pensé pour s’étendre sur plusieurs mois, voire plusieurs années, le congé de naissance se concentre sur une période courte, mais considérée comme essentielle au développement du bébé et à l’installation de la vie familiale. Chaque parent pourra y avoir droit, ce qui rend le dispositif plus égalitaire et plus flexible : les deux parents pourront le prendre séparément ou en même temps, selon ce qui convient le mieux à leur organisation.
Ce congé répond aussi à un enjeu sociétal plus large : encourager un partage plus équilibré des responsabilités parentales, faciliter le lien d’attachement et mieux accompagner les familles dans une période souvent intense, tant physiquement qu’émotionnellement.

Quelle sera la durée du congé de naissance ?

Le futur congé de naissance offrira à chaque parent 1 à 2 mois supplémentaires pour rester auprès de leur enfant. La durée exacte dépendra du choix du parent : il pourra décider de prendre seulement un mois, ou d’utiliser les deux mois prévus par la loi. Ce congé est pensé pour être suffisamment long pour accompagner les premières semaines, souvent les plus délicates, tout en restant compatible avec un retour au travail relativement rapide.

Les deux parents peuvent-ils prendre le congé en même temps ?

Oui. Le texte prévoit que le congé de naissance pourra être pris simultanément ou successivement, en fonction des besoins de la famille. Cela signifie qu’un couple pourrait bénéficier de jusqu’à quatre mois de présence parentale cumulée (deux mois par parent), ce qui constitue l’une des évolutions les plus fortes du dispositif.

Peut-on cumuler le congé de naissance avec les congés maternité et paternité ?

Le congé de naissance vient s’ajouter aux congés déjà existants. Il pourra donc se prendre dans la continuité d’un congé maternité ou paternité, ou être placé un peu plus tard, tant que les délais réglementaires sont respectés. Ce cumul vise à offrir davantage de souplesse, notamment pour les familles qui souhaitent répartir différemment leur présence auprès du bébé.

Quel sera le montant de l’indemnisation du congé de naissance ?

Le congé de naissance a été pensé pour permettre aux parents de rester auprès de leur bébé sans se mettre en difficulté financière. C’est pour cela que l’État prévoit une indemnisation plus élevée que celle du congé parental actuel, jugée trop faible pour beaucoup de familles.

Une indemnisation pensée pour être réellement utilisable

Les premières annonces indiquent que le congé pourrait être indemnisé à environ 70 % du salaire le premier mois, puis 60 % le second mois. Ce ne sont pas encore des chiffres définitifs, mais ils montrent clairement l’intention : permettre aux parents de prendre ce temps sans sacrifier leurs revenus.

Sur quoi sera calculée l’indemnité ?

Comme pour les indemnités journalières de maternité ou paternité, le calcul devrait se baser sur le revenu d’activité habituel du parent. Les détails exacts seront donnés par décret, mais l’idée est que le calcul reste simple et lisible pour les familles.

Qui pourra bénéficier du congé de naissance ?

Le congé de naissance a été imaginé pour toucher le plus grand nombre possible de parents. L’idée n’est pas d’en faire un privilège réservé à quelques catégories professionnelles, mais un droit réellement accessible pour toutes les familles qui accueillent un enfant. C’est pour cette raison que la loi prévoit un dispositif simple, souple et largement ouvert.
Tous les parents sont concernés. Le parent qui accouche pourra en bénéficier, tout comme l’autre parent. Les familles qui accueillent un enfant par adoption seront également incluses. Cette ouverture permet à chaque foyer de s’organiser librement. Certains choisiront peut-être de prendre ce congé en même temps pour partager pleinement les premières semaines, tandis que d’autres préféreront l’alterner pour prolonger la présence auprès du bébé.
Le gouvernement souhaite aussi rendre ce congé accessible à différents statuts professionnels. Les salariés, les agents publics et les travailleurs indépendants devraient pouvoir en profiter, même si les règles précises seront confirmées par décret. Cette volonté d’intégrer les indépendants est un point important, car ils sont souvent moins bien couverts par les dispositifs actuels.
Comme pour toute indemnisation liée à un congé, il faudra sans doute justifier d’une activité récente ou d’un niveau de cotisation suffisant. Pour l’instant, les conditions exactes ne sont pas encore définies, mais la priorité affichée est de ne laisser aucun parent de côté. En pratique, toute personne exerçant une activité professionnelle devrait donc pouvoir bénéficier du congé de naissance dès son entrée en vigueur.

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Anaïs Berton
Anaïs BertonSEO Manager
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