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Prime salariales : tout savoir sur les primes au travail en 2025

04 juin 2025 · 4 min de lecture
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Prime salariales : tout savoir sur les primes au travail en 2025
Les primes salariales sont des compléments de salaire versés par l'employeur, souvent en reconnaissance d'un effort particulier, d'une ancienneté, ou en fonction des résultats atteints.
En 2025, comprendre les différents types de primes, leurs modalités d'attribution, ainsi que leur impact sur le salaire net et la fiscalité est essentiel pour tout salarié et employeur. Qu'il s'agisse de la prime de performance, de la prime d'ancienneté ou de la prime exceptionnelle, ces sommes peuvent représenter un véritable bonus et jouer un rôle clé dans la motivation au travail.
Dans cet article, nous vous expliquons tout ce qu'il faut savoir sur les primes salariales : définition, calcul, conditions d'attribution, et conseils pour bien les négocier.

Qu'est-ce qu'une prime salariale ?

Une prime salariale est une somme d'argent versée par l'employeur en complément du salaire de base. Elle peut être attribuée de manière régulière ou exceptionnelle, et répond à divers objectifs : reconnaître un travail de qualité, fidéliser les salariés, encourager la performance, ou encore compenser certaines contraintes liées au poste.
Contrairement au salaire fixe, la prime n'est pas toujours garantie chaque mois et peut dépendre de critères précis, comme l'ancienneté, les résultats individuels ou collectifs, ou des événements spécifiques (comme les fêtes de fin d'année). Les primes font partie intégrante de la rémunération globale et peuvent varier fortement selon l'entreprise, le secteur d'activité, et les accords collectifs en vigueur.

Les différents types de primes pour les salariés

Les primes salariales peuvent prendre plusieurs formes, chacune répondant à un objectif spécifique ou à une situation particulière. Voici les principales catégories de primes que l'on retrouve en entreprise :
  • La prime de performance est généralement liée à l'atteinte d'objectifs individuels ou collectifs. Elle récompense l'efficacité, la productivité ou la qualité du travail fourni. Cette prime peut être versée régulièrement (mensuellement, trimestriellement) ou de façon ponctuelle.
  • La prime d'ancienneté valorise la fidélité du salarié à l'entreprise. Elle est souvent calculée en fonction du nombre d'années passées dans la société et peut être prévue par la convention collective ou le contrat de travail.
  • La prime de fin d'année, aussi appelée prime de Noël, est une somme versée en fin d'année pour reconnaître l'engagement des salariés durant l'année écoulée. Elle peut être obligatoire selon les conventions collectives ou décidée librement par l'employeur.
  • La prime exceptionnelle, comme la prime Macron instaurée en 2019, est une rémunération ponctuelle attribuée dans des circonstances particulières (contexte économique, crise sanitaire, résultats exceptionnels). Elle peut bénéficier d'exonérations sociales sous conditions.
  • D'autres primes existent, comme la prime d'assiduité et de ponctualité, qui valorisent la régularité au travail, ou encore des primes spécifiques telles que la prime de panier (compensation pour repas), la prime de déplacement ou la prime de vacances, souvent liées aux contraintes du poste.

Comment sont calculées les primes ?

Le calcul des primes salariales dépend du type de prime et des modalités fixées par l'entreprise ou la convention collective. Certaines primes sont calculées en pourcentage du salaire de base, tandis que d'autres correspondent à un montant fixe.
Par exemple, la prime d'ancienneté est souvent déterminée en fonction du nombre d'années d'ancienneté, avec des paliers établis (par exemple 1 % du salaire brut tous les ans). La prime de performance peut être liée à l'atteinte d'objectifs chiffrés, ce qui implique un calcul proportionnel aux résultats obtenus.
Pour les primes exceptionnelles, comme la prime Macron, le montant est fixé librement par l'employeur, dans les limites légales qui peuvent prévoir des plafonds ou des conditions d'exonération.
La fréquence de versement peut aussi varier : certaines primes sont versées mensuellement avec le salaire, d'autres une fois par an, ou encore en fin de mission pour les primes liées aux objectifs ponctuels.
Il est important que les modalités de calcul soient clairement précisées dans le contrat de travail, un accord d'entreprise ou la convention collective applicable, pour éviter tout litige.

Les conditions d'attribution des primes

L'attribution des primes salariales est encadrée par des règles précises qui peuvent varier selon les entreprises, les conventions collectives et les accords d'entreprise. Certaines primes sont obligatoires, d'autres facultatives.
Par exemple, la prime d'ancienneté est souvent prévue par la convention collective ou un accord d'entreprise et s'applique automatiquement aux salariés remplissant les conditions d'ancienneté. À l'inverse, la prime exceptionnelle ou la prime de performance sont généralement laissées à l'appréciation de l'employeur, qui peut décider des critères d'attribution et des montants.
Pour être éligible à une prime, le salarié doit souvent remplir certaines conditions, comme être en poste à une date précise, avoir atteint des objectifs fixés, ou avoir respecté certaines règles de présence ou de comportement.
Il est important de noter que toute clause discriminatoire dans l'attribution des primes est illégale. Les primes doivent être attribuées selon des critères objectifs et transparents.

Quel est l'impact des primes sur le salaire net et les cotisations sociales ?

Les primes salariales viennent généralement s'ajouter au salaire de base et sont donc soumises aux mêmes cotisations sociales que le salaire classique. Cela signifie qu'elles sont prises en compte pour le calcul des contributions à la sécurité sociale, à la retraite, à l'assurance chômage, etc.
En conséquence, le montant brut de la prime est réduit par ces cotisations pour aboutir à un montant net perçu par le salarié. Le taux de prélèvement peut varier en fonction de la nature de la prime et des exonérations possibles.
Certaines primes, comme la prime exceptionnelle (exemple : prime Macron), peuvent bénéficier d'exonérations partielles ou totales de cotisations sociales, sous réserve de respecter des plafonds et conditions spécifiques.
Il est donc essentiel pour le salarié de bien comprendre que la prime affichée en brut ne correspond pas forcément à ce qu'il recevra réellement sur son compte, et pour l'employeur de bien déclarer ces primes pour rester en conformité avec la législation.
De plus, certaines primes peuvent être exonérées d’impôt lorsqu’elles répondent à des critères précis liés à la nature de la prime, à la taille de l’entreprise, ou à un accord collectif. Pour le salarié, il est important de vérifier le type de prime perçue et de comprendre son impact fiscal afin d’éviter les mauvaises surprises lors de la déclaration annuelle des revenus.

Suppression ou refus de prime : que faire ?

Même si les primes salariales sont souvent un complément attendu, elles ne constituent pas un droit acquis dans tous les cas. En effet, l'employeur peut décider de ne pas verser une prime ou de la supprimer selon certains critères, à condition de respecter la loi et les accords applicables.
Une prime peut être refusée ou supprimée si le salarié ne remplit pas les conditions prévues (par exemple absence injustifiée, non-atteinte d'objectifs, non-respect du règlement intérieur). Toutefois, toute suppression doit reposer sur des critères objectifs, justifiés et non discriminatoires.
Si un salarié estime qu'une prime a été injustement supprimée ou refusée, il peut d'abord demander des explications à son employeur. En cas de litige, il peut saisir les représentants du personnel, consulter les conventions collectives, voire engager une procédure devant le Conseil de Prud'hommes.
Il est aussi important de noter que certaines primes, notamment celles prévues par la loi ou la convention collective (comme la prime d'ancienneté), ne peuvent pas être supprimées unilatéralement.

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Anaïs Berton
Anaïs BertonContent Manager
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