Le technicien support informatique combine diagnostic méthodique, sens du service et pédagogie. Il maîtrise les OS poste de travail (Windows 10/11, notions macOS/Linux), les bases réseau (TCP/IP, DNS, DHCP, VPN, Wi-Fi), la bureautique (Microsoft 365/Google Workspace) et la sécurité poste (MFA, EDR/antivirus, mises à jour). Il sait qualifier une demande, prioriser, résoudre au premier contact quand c’est possible, documenter la solution et escalader vers le N2/N3 si nécessaire. À l’oral comme à l’écrit, il communique de façon claire avec des utilisateurs non techniques et lit l’anglais technique.
Quelle formation pour devenir technicien support informatique ?
Le métier de technicien support informatique est accessible dès le niveau bac, mais une formation spécialisée reste indispensable pour acquérir les bases techniques et les bonnes pratiques du support.
Les parcours les plus courants passent par un Bac Pro Systèmes numériques (option RISC) ou un Bac Pro Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés (MELEC), qui permettent une première approche des réseaux et de la maintenance.
Le niveau de référence pour exercer ce métier reste le BTS SIO (Services Informatiques aux Organisations), option SISR (Solutions d’Infrastructure, Systèmes et Réseaux) ou SLAM (Solutions Logicielles et Applications Métiers). On y apprend à diagnostiquer une panne, administrer un réseau local et gérer un parc de postes.
Pour les reconversions ou les formations accélérées, le Titre Professionnel Technicien d’Assistance en Informatique (TP TAI) est une alternative solide : il forme à la gestion des tickets, à la maintenance préventive et à la configuration des postes utilisateurs.
Des certifications professionnelles viennent compléter le parcours :
ITIL v4 Foundation, pour la gestion des services informatiques.
CompTIA A+, pour la maintenance et le support technique.
Microsoft Certified (MD-100 / MD-101), pour la gestion de Windows et des environnements Microsoft 365.
Enfin, la formation continue permet de se perfectionner en cybersécurité, en administration réseau ou en scripting PowerShell, des compétences de plus en plus demandées pour évoluer vers des postes d’administrateur ou d’ingénieur systèmes.
Salaire du technicien support informatique
Le salaire d’un technicien support informatique dépend de plusieurs facteurs : son niveau d’expérience (N1, N2, voire N3), le type de structure dans laquelle il travaille, la région, et la maîtrise de certains outils ou certifications.
En début de carrière, un technicien N1 perçoit entre 25 000 et 28 000 € bruts par an, soit environ 2 100 à 2 330 € bruts mensuels. Ces profils sont souvent en charge de la prise d’appels, du traitement des tickets simples et du support utilisateur de premier niveau.
Avec quelques années d’expérience et la capacité à gérer des incidents plus complexes, un technicien N2 peut espérer un salaire compris entre 30 000 et 35 000 € bruts annuels, soit environ 2 500 à 2 920 € bruts mensuels. Ces techniciens prennent en charge la maintenance du parc, les escalades techniques et la coordination avec les administrateurs systèmes et réseaux.
Les profils plus expérimentés ou spécialisés (expert poste de travail, MDM, scripting, Microsoft 365, cybersécurité) peuvent atteindre jusqu’à 40 000 € voire 42 000 € bruts par an.
La région influe également : en Île-de-France, les salaires sont généralement 10 à 15 % supérieurs à la moyenne nationale.
Quelles évolutions de carrièere pour un technicien support informatique ?
Le technicien support informatique peut rapidement évoluer selon ses compétences et ses envies. Après quelques années, il passe souvent du niveau 1 au niveau 2, où il gère des incidents plus complexes et participe aux déploiements.
S’il souhaite se spécialiser, il peut s’orienter vers l’administration systèmes et réseaux, le cloud Microsoft 365 / Azure, la cybersécurité ou le support applicatif. Les profils à l’aise avec l’automatisation (PowerShell, Intune) accèdent plus facilement à des postes d’ingénieur ou de spécialiste poste de travail.
Une évolution vers le management est également possible : chef d’équipe helpdesk, puis responsable du service support, avec la supervision des indicateurs de performance et la coordination des équipes.