Le métier est accessible à partir d'une formation de niveau CAP ou Bac pro dans le bâtiment. Les diplômes les plus adaptés sont :
- CAP Maçon ;
- CAP Constructeur en béton armé ;
- Bac pro Technicien du bâtiment ;
- Titre professionnel Maçon du bâtiment ancien.
Une expérience sur chantier est fortement appréciée. La maîtrise des techniques de finition, des matériaux de construction et la lecture de plans sont essentielles. Le CACES peut être requis pour certains chantiers, tout comme des formations en sécurité (type AIPR ou SST).
Quel est le salaire d'un maçon finisseur ?
En début de carrière, un maçon finisseur perçoit un salaire équivalent au SMIC, soit 1 801,80 € brut par mois en 2025. Ce montant représente le minimum légal pour un temps plein de 35 heures hebdomadaires. Avec l’expérience et selon les responsabilités confiées, la rémunération peut évoluer significativement. En moyenne, un maçon finisseur expérimenté peut toucher entre 2 000 € et 2 400 € brut par mois.
Sur certains chantiers exigeants ou situés dans des zones à forte activité comme l’Île-de-France, la rémunération peut être augmentée par des primes de panier, d’assiduité ou d’éloignement.
En intérim, ce salaire de base est complété par des indemnités de fin de mission (IFM) et des indemnités compensatrices de congés payés (ICP). Ces compléments permettent souvent à l’intérimaire de percevoir un salaire net plus avantageux, rendant cette forme d’emploi particulièrement attractive dans le secteur du BTP.
Maçon finisseur : quelles sont les perspectives d'évolution ?
Le métier de maçon finisseur offre plusieurs possibilités d'évolution. Avec de l'expérience, un professionnel peut devenir chef équipe, puis évoluer vers des fonctions de conducteur de travaux ou chef de chantier. La spécialisation est aussi envisageable, notamment vers la rénovation du patrimoine ou la restauration de bâtiments anciens.
Certains choisissent de suivre des formations complémentaires pour se tourner vers la conduite d'engins de chantier ou accéder à des postes plus techniques ou encadrants. D'autres décident de créer leur propre entreprise dans le secteur du bâtiment.