À l’occasion de la Journée de l’égalité salariale, Staffmatch fait le point sur son engagement en faveur de l’égalité professionnelle.
L’égalité salariale ou la lutte pour les droits des femmes
L’égalité entre les sexes est un principe constitutionnel depuis 77 ans. La loi stipule que les femmes ont des droits égaux à ceux des hommes dans tous les domaines, y compris le domaine professionnel, notamment en ce qui concerne la rémunération.
L’égalité des femmes au travail commence à se dessiner dans le champ juridique au début du XXe siècle, quand la loi accorde aux femmes mariées la libre disposition de leur salaire.
Par la suite, petit à petit les modalités et les législations relatives au congé de maternité ont évolué pour offrir davantage plus de sécurité aux mères au travail.
La Deuxième Guerre mondiale a marqué un tournant majeur dans l'histoire de l'égalité des sexes. Pendant cette période en France, alors que de nombreux hommes étaient mobilisés au front, les femmes ont joué un rôle essentiel en représentant 48 % de la main-d'œuvre active. En 1946, le “salaire féminin”, qui réduisant systématiquement de 50 % le salaire des femmes par rapport à leurs collègues masculins a été abrogé, marquant une avancée véritable vers l’égalité salariale.
L’égalité professionnelle a été finalement reconnue par la loi du 22 septembre de 1972, introduisant le principe “à travail égal, salaire égal”. Cette loi, inscrite dans le Code du travail, a officialisé l’égalité des sexes en tant qu’obligation pour les employeurs.
En 1983, la loi Roudy a introduit l'obligation pour les entreprises de produire un rapport annuel sur la situation comparative des hommes et des femmes en matière d'emploi et de formation, ainsi que la possibilité de conclure des plans d'égalité professionnelle comportant des mesures temporaires en faveur des femmes
À partir de l’année 2000, de nombreux dispositifs ont été mis en place pour améliorer et garantir l’égalité professionnelle. Des quotas de femmes dans les conseils d’administration et surveillance ainsi que dans les postes de direction des grandes entreprises sont désormais obligatoires. La loi relative au dialogue sociale, vise la parité et la représentation équilibrée au sein des instances représentatives du personnel dans l’entreprise a également été promulguée.
Malgré les avancées considérables dans les droits des femmes au travail, les inégalités existent toujours.
🚀 C’est pour cela que chez Staffmatch nous considérons comme important de reconnaître ces inégalités et mettre en place des mesures pour créer un environnement de travail juste et avec une politique d’égalité.
7 dates clés de l’égalité salariale des femmes : le marché vers l’égalité
1907 : Le premier pas vers l'émancipation
En 1907, une loi révolutionnaire en France accordait aux femmes mariées la liberté de disposer de leur salaire, marquant un premier pas décisif vers leur indépendance économique.
1946 : L'abrogation du "salaire féminin"
L'année 1946 a été une période charnière en France, avec l'abrogation du "salaire féminin" qui injustement réduisait de 50 % les salaires des femmes par rapport à leurs homologues masculins.
1972 : Le principe de l'égalité salariale devient une loi
1972 a marqué un tournant avec la loi du 22 septembre inscrivant dans le code du travail en France le principe fondamental "à travail égal, salaire égal", faisant de l'égalité des sexes une obligation formelle pour les employeurs.
1983 : Renforcement de l'Égalité dans le Monde Professionnel
En 1983, la loi Roudy a renforcé l'égalité dans tous les secteurs professionnels en France. Elle a également défini pour la première fois la notion de "valeur égale".
2001 : La loi Génisson - Un engagement pour l'égalité au travail
La loi Génisson a créé une obligation de négocier sur l'égalité professionnelle, tant au niveau de l'entreprise qu'au niveau des branches. Cette mesure a poussé les employeurs à s'engager dans des discussions pour réduire les disparités salariales et mettre en place des pratiques équitables.
En 2006, la loi du 23 mars relative à l'égalité salariale entre les femmes et les hommes a renforcé l'engagement de la France en faveur de l'égalité au travail.
2011 : Un quota révolutionnaire
En 2011, la loi Copé-Zimmermann en France a imposé un quota de 40 % de femmes dans les conseils d'administration des entreprises cotées en bourse, marquant une avancée significative vers la parité dans les postes de direction.
2020 : La transparence pour l'égalité
En 2020, la France a franchi une nouvelle étape avec l'adoption de la loi sur la transparence des salaires. Cette loi oblige les entreprises de plus de 50 employés à publier un index d'égalité salariale, mettant en lumière la lutte contre les écarts de salaire entre hommes et femmes au plus tard le 1e mars de chaque année.
Staffmatch s’engage pour l’égalité de sexes : l’index EGAPRO
Afin de créer plus de transparence et d’assurer l’égalité professionnelle entre hommes et femmes au sein d’une entreprise, le gouvernement français a créé un dispositif qui concerne toutes les entreprises d’au moins 50 salariés : l’index Egapro.
Mis en place depuis 2018, cet index est un outil essentiel pour évaluer et combattre les inégalités salariales, corriger les différences de rémunération. Les entreprises reçoivent une note sur 100 et le résultat doit être obligatoirement publié sur internet.
L’index Egapro est calculé sur quatre ou cinq critères, chacun ayant un poids spécifique dans le calcul de l’indice :
✅ Équité salariale (40 points) :
Cet indicateur évalue la réduction des écarts de rémunération entre les sexes. Il mesure la parité des salaires pour des postes équivalents et dans différentes tranches d'âge. Une note élevée indique une meilleure égalité salariale.
✅ Égalité des opportunités d'augmentation (20 points) :
Ce critère examine si les femmes ont autant de chances que les hommes d'obtenir une augmentation salariale. Un score élevé signifie que les possibilités d'augmentation sont équitablement distribuées entre les genres.
✅ Égalité des opportunités de promotion (15 points) :
Il évalue si les femmes ont la même possibilité de se voir offrir des promotions que les hommes. Une note élevée signifie que l'entreprise favorise une progression de carrière équitable.
✅ Maintien des avantages après congé maternité (15 points) :
Ce critère évalue si les femmes bénéficient d'une augmentation de salaire garantie après leur retour de congé maternité. Il vise à s'assurer que la maternité n'impacte pas négativement la rémunération des femmes.
✅ Parité dans les rémunérations les plus élevées (10 points) :
Cet indicateur examine si les 10 plus hautes rémunérations de l'entreprise sont également réparties entre les sexes. Un score élevé indique une égalité au sommet de la hiérarchie de l'entreprise.
👉 Bon à savoir : Les entreprises qui reçoivent moins de 75 comme note, doivent mettre en place des mesures correctives, sous peine de sanctions financières, allant jusqu’à 1% du chiffre d’affaires.
Nous comprenons que l ’égalité de sexes ne consiste pas seulement à respecter la loi, mais aussi créer un environnement où chaque individu puisse s’épanouir. Nous veillons à ce que tous nos employés soient traités de manière juste et équitable à notre entreprise mais aussi au sein de nos entreprises utilisatrices.
🏆 Chez Staffmatch, nous sommes fiers de savoir que notre engagement en faveur de l’égalité a été reconnu, avec un index Egapro de 91/100 en 2023 !
Nous nous engageons à poursuivre nos efforts pour améliorer notre note car nous croyons en un avenir où chacun a les mêmes chances de réussir, quel que soit son genre.
Découvrez Staffmatch, où l’égalité des sexes n’est pas qu’une loi, mais une réalité au quotidien. 🚀